samedi 16 janvier 2016

Auckland

Mon séjour à Auckland a duré quatre jours et c'était bien suffisant. Non pas que l'endroit soit désagréable mais cela reste une grande ville très récente dont le "centre historique" se résume à une rue un peu glauque qui constituait autrefois le "redlight district", quartier indispensable à toute bonne colonie qui se respecte. 

Les balades en ville sont sympa mais il n'y a rien de transcendant non plus... les quelques bâtiments anciens (quand je dis "ancien" je parle de 100 - 150 ans tout au plus) n'ont pas été estimés à leur juste valeur et ont, pour la plupart, été démolis. Ceux qui ont eu la chance de tenir debout ont vu leur intérieur complètement défiguré et, dans le pire des cas, des buildings ont "poussé" sur les toits tels de très moches et grosses verrues purulentes et suintantes (ouais je pousse un peu la comparaison mais je trouve ça vraiment énervant).

Une des "verrues" en question
J'imagine que ce triste phénomène n'est pas caractéristique d'Auchkland et qu'il s'applique à d'autres pays jeunes comme l'Australie et les USA. Je n'en ferai pas tout un plat car je suis consciente que ce n'est pas ici, en Nouvelle Zélande, que je vais me délecter de patrimoine architectural.


Le premier jour, j'ai fait un "Free walking tour" pour aimer "Auckland like a local". Connaissant ce concept déjà très bien installé dans les grandes villes d'Europe, je me suis dit pourquoi pas!? Le tour s'est révélé être très intéressant et m'a donné l'occasion de rencontrer d'autres voyageurs solitaires. À la fin du tour, nous avons décidé de suivre le guide pour prendre le lunch tous ensemble. Il nous a ensuite amené à la plage!!! Là, j'ai eu le droit à mon premier "EPIC MOMENT". Pendant que je surveillais les affaires des gens sur la plage, un jeune homme est venu me parler. Où est le problème? Et bien... le type était à poil (oops, j'ai oublié de vous dire que c'était une plage nudiste? Le guide aussi à oublié de nous le dire), il n'arrêtait pas de se toucher le zboubi d'une manière non conventionnelle (bah normal quand tu sais pas quoi faire de tes mains... heum), et j'étais assise et lui debout; Quelle belle vue! Bref autant vous dire que j'ai essayé d'écourter la conversation le plus vite possible "Aïe dont spik inglich sauri". Heureusement il est parti assez vite quand il a vu que je n'avais vraiment rien à lui dire...

Pour terminer la journée, le guide nous a invité chez lui pour un super repas vegan. Très sympa ce guide!

Tempeh et légume au curry jaune, YOUMMY! 

Les jours suivants j'ai pu visiter la Art Gallery ainsi que le Auckland Muséum. Dans ce dernier, j'ai appris qu'Auckland est très connue pour son activité géo-thermique. En effet, la ville ne compte pas moins de 48 volcans et ils sont presque tous actifs! Le plus récent n'a que 600 ans. L'un d'entre eux est le "Mount Eden" sur lequel il est possible de monter pour avoir une vue incomparable de la ville (à mon avis, dix fois plus sympa que la vue depuis la Sky tower, un vrai attrape touriste ce machin). On peut quand même se demander d'où vient l'idée de fonder une ville (la plus grande du pays tout de même) sur un volcan actif. Cela a pourtant l'air évident que ce n'est pas la chose la plus intelligente à faire. Mais, bonne nouvelle, les volcans sont surveillés de très près. Et il faut bien préciser qu'ils font aussi parti du succès d'Auckland: les sols volcaniques sont particulièrement fertiles et la roche volcanique a servi à construire de nombreux édifices.

La carte d'Auckland avec ses volcans.
Pour conclure, j'ai trouvé Auckland agréable et sympa... pas de quoi casser des briques volcaniques mais c'est un bon point de départ avant de se perdre dans des contrées néo-zélandaise plus désertes.

Vue sur l'université depuis Albert Park


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